
Comment améliorer son DPE ?
Améliorer le DPE de son logement est devenu incontournable. Ce diagnostic, qui évalue la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre, n’est pas seulement un document administratif : il influence directement la valeur de votre bien, sa possibilité de mise en location et le confort de ses occupants.
En 2025, les règles se durcissent : les logements classés G ne peuvent plus être loués, et les classes F et E seront progressivement concernées dans les années à venir.
Mais au-delà des obligations légales, un meilleur DPE rime aussi avec économies d’énergie, confort thermique retrouvé et valorisation de votre patrimoine. La bonne nouvelle ? Améliorer sa note est possible grâce à des travaux ciblés et des aides financières adaptées. Voyons ensemble comment y parvenir.
Pourquoi chercher à améliorer son DPE ?
Améliorer la note énergétique de son logement ne se résume pas à un simple chiffre sur un rapport. C’est une démarche qui a des répercussions concrètes sur la vie quotidienne et sur la valeur de votre patrimoine.
Valoriser son bien immobilier
Un logement mieux classé se revend plus facilement et à un meilleur prix. C’est ce qu’on appelle la valeur verte : un acheteur est prêt à investir davantage dans un bien économe, car il sait qu’il fera moins de travaux et bénéficiera de factures réduites.
Louer plus facilement son logement
Pour les propriétaires bailleurs, améliorer le DPE est devenu incontournable. Depuis 2025, les logements classés G sont interdits à la location. En 2028, ce sera au tour des classes F, puis des classes E en 2034. Anticiper ces échéances, c’est s’assurer de pouvoir continuer à louer son bien sans risque d’interdiction ni de perte de revenus.
Réduire son impact environnemental
Améliorer son DPE, c’est aussi participer à la transition énergétique. En réduisant vos consommations, vous contribuez à limiter les émissions de gaz à effet de serre et à préserver l’environnement.
Les critères qui influencent la note DPE
Le Diagnostic de Performance Énergétique repose sur plusieurs facteurs techniques qui déterminent la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre d’un logement. Connaître ces critères, c’est déjà savoir où concentrer ses efforts pour améliorer son classement.
L’isolation du logement
C’est le premier point analysé lors d’un DPE. Les pertes de chaleur se font principalement par :
la toiture et les combles (25 à 30 % des déperditions),
les murs (20 à 25 %),
les fenêtres et baies vitrées (10 à 15 %),
les planchers bas (7 à 10 %).
Un logement mal isolé doit compenser par un chauffage plus puissant, ce qui fait grimper la facture et plombe la note énergétique.
Le système de chauffage et de production d’eau chaude
Le type d’équipement, son rendement et l’énergie utilisée (gaz, fioul, électricité, bois, pompe à chaleur) influencent fortement le résultat. Un système ancien et énergivore entraîne une mauvaise note, tandis qu’un équipement performant et adapté améliore sensiblement le classement.
La ventilation et la qualité de l’air
Une mauvaise ventilation favorise l’humidité, ce qui rend le chauffage moins efficace. À l’inverse, une ventilation mécanique contrôlée (VMC) assure un renouvellement d’air optimal, améliore le confort et évite la surconsommation d’énergie.
L’éclairage et les équipements électriques
Depuis la réforme du DPE, l’éclairage et certains usages (climatisation, équipements électriques) sont également pris en compte. Des appareils modernes et économes contribuent à un meilleur bilan.
En résumé, le DPE ne dépend pas d’un seul facteur mais d’un ensemble cohérent : isolation, chauffage, ventilation et équipements. C’est pourquoi une rénovation globale est souvent plus efficace qu’un simple geste isolé.
Les travaux prioritaires pour améliorer son DPE
Améliorer son DPE passe par des interventions ciblées. Pour être efficaces, ces travaux doivent être réalisés dans le bon ordre, afin de maximiser les économies d’énergie et éviter les dépenses inutiles.
Réaliser un audit énergétique : le point de départ
Avant de se lancer, il est conseillé de faire réaliser un audit énergétique. Cet examen complet identifie les faiblesses du logement et propose différents scénarios de rénovation. C’est la meilleure manière de savoir quels travaux engager en priorité et quels gains de classes DPE espérer.
Renforcer l’isolation thermique
C’est le chantier le plus rentable à long terme. Une bonne isolation permet de réduire la consommation énergétique de manière significative et de dimensionner correctement les équipements de chauffage.
Isolation des combles et de la toiture : priorité absolue (jusqu’à 30 % des pertes).
Isolation des murs par l’intérieur ou par l’extérieur.
Remplacement des fenêtres par du double ou triple vitrage performant.
Isolation des planchers bas, notamment au-dessus d’une cave ou d’un garage.
Moderniser le système de chauffage et d’eau chaude
Une fois l’isolation renforcée, on peut envisager de remplacer l’ancien système de chauffage par une solution performante :
Pompe à chaleur (air-eau, air-air, géothermique), adaptée à différents types de logements.
Chaudière à condensation ou chauffage au bois (granulés, poêle à bois).
Chauffe-eau thermodynamique ou solaire, plus économes que les modèles traditionnels.
Améliorer la ventilation
Indispensable dans une maison bien isolée, la ventilation permet de limiter l’humidité et d’améliorer la qualité de l’air intérieur.
La VMC simple flux hygroréglable ajuste le renouvellement d’air selon l’humidité.
La VMC double flux récupère la chaleur de l’air extrait pour préchauffer l’air entrant, réduisant ainsi les besoins en chauffage.
Installer des systèmes de régulation intelligents
De simples équipements peuvent aussi faire la différence sur la facture :
Thermostats programmables pour adapter la température aux heures de présence.
Robinets thermostatiques connectés pour ajuster pièce par pièce.
Ces dispositifs permettent jusqu’à 15 % d’économies d’énergie selon l’ADEME.
Combien coûtent les travaux pour améliorer son DPE ?
Le budget nécessaire pour améliorer son DPE dépend de plusieurs critères : la surface du logement, son état initial, l’ampleur des travaux et les équipements choisis. On distingue généralement deux approches : la rénovation globale et la rénovation par geste.
Le coût d’une rénovation globale
Pour transformer une passoire thermique (classe F ou G) en logement performant (classe C ou mieux), il faut prévoir une rénovation complète : isolation, ventilation et chauffage.
Prix moyen constaté : entre 500 et 900 € par m².
Pour un appartement de 50 m² : entre 25 000 et 45 000 €.
Pour une maison de 100 m² : entre 50 000 et 90 000 €.
Ce type de projet est lourd financièrement, mais il offre les meilleurs résultats (gain de 2 à 4 classes DPE, économies d’énergie immédiates et valorisation significative du bien).
Le coût d’une rénovation par geste
Si votre budget est limité, certains travaux ciblés peuvent déjà améliorer votre note énergétique :
Isolation des combles : de 20 à 70 €/m².
Remplacement des fenêtres : de 150 à 230 €/m² pour du double vitrage performant.
Pompe à chaleur air-eau : entre 8 000 et 15 000 €.
VMC double flux : entre 4 000 et 6 500 €.
Chauffe-eau thermodynamique : environ 2 000 à 3 000 €.
Même partielle, une rénovation énergétique peut améliorer votre confort, réduire vos factures et faire remonter votre DPE d’une classe.
Un investissement à long terme
Améliorer son DPE n’est pas qu’une dépense : c’est un investissement durable. Les économies réalisées sur les factures, combinées à la valorisation immobilière du bien, permettent souvent d’amortir les travaux en quelques années.
Quelles aides financières pour améliorer son DPE ?
Bonne nouvelle : l’État et les collectivités soutiennent activement la rénovation énergétique. Plusieurs dispositifs existent pour alléger la facture et rendre les travaux accessibles à tous les ménages.
MaPrimeRénov’
C’est aujourd’hui l’aide phare. Gérée par l’Anah, elle finance :
des travaux par geste (isolation, chauffage, ventilation…),
ou une rénovation globale via le parcours accompagné.
Le montant varie selon vos revenus et le nombre de classes DPE gagnées. Par exemple, un ménage modeste peut obtenir jusqu’à 80 % du coût HT des travaux, dans la limite de plafonds fixés par l’État.
Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)
Versés par les fournisseurs d’énergie, les CEE prennent la forme de primes énergie. Ils concernent principalement l’isolation, le chauffage et la ventilation. Leur montant dépend des travaux réalisés et des revenus du foyer.
L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)
Jusqu’à 50 000 € de prêt sans intérêts, remboursable sur 15 à 20 ans, pour financer une rénovation énergétique. Accessible sans conditions de ressources, à condition que les travaux soient réalisés par une entreprise RGE.
La TVA réduite à 5,5 %
Applicable sur la main-d’œuvre et le matériel pour tous les travaux de rénovation énergétique, à condition qu’ils soient réalisés dans un logement de plus de 2 ans par un professionnel qualifié.
Le chèque énergie
Attribué chaque année aux foyers modestes, il peut être utilisé pour régler les factures ou une partie des travaux de rénovation énergétique auprès d’un artisan RGE.
Les aides locales
De nombreuses régions, départements ou communes proposent des subventions complémentaires. Elles varient selon les territoires et peuvent parfois couvrir plusieurs milliers d’euros.
💡 En cumulant ces aides, le reste à charge peut être considérablement réduit. Dans certains cas, une rénovation globale est financée à plus de 70 % par les dispositifs publics et privés.
Conseils pratiques pour maintenir un bon DPE après travaux
Une fois vos travaux réalisés, il est essentiel d’adopter de bons réflexes pour conserver un bon classement énergétique et profiter durablement des bénéfices de votre rénovation.
Entretenir régulièrement ses installations
Faites vérifier votre chaudière, pompe à chaleur ou VMC au moins une fois par an.
Nettoyez les filtres et conduits pour conserver un rendement optimal.
Un entretien régulier évite les pannes et prolonge la durée de vie des équipements.
Optimiser l’éclairage
Remplacez vos anciennes ampoules par des LED, qui consomment jusqu’à 9 fois moins d’énergie.
Privilégiez des luminaires bien positionnés pour limiter le besoin d’éclairage artificiel.
Réguler la consommation de chauffage
Abaissez la température d’un degré : cela représente environ 7 % d’économies sur la facture annuelle.
Programmez la température pièce par pièce et adaptez-la selon vos horaires.
Aérer intelligemment
Aérez chaque jour quelques minutes, même en hiver, pour renouveler l’air sans refroidir les murs.
Combinez une bonne isolation avec une ventilation efficace pour éviter condensation et surconsommation.
Adopter des éco-gestes au quotidien
Éteindre les appareils en veille.
Utiliser les modes « éco » des lave-linge et lave-vaisselle.
Fermer les volets la nuit pour conserver la chaleur, et les ouvrir en hiver en journée pour profiter du soleil.
💡 Ces habitudes simples complètent vos travaux de rénovation et permettent de maintenir, voire d’améliorer encore, les performances énergétiques de votre logement.
Conclusion : améliorer son DPE, un projet gagnant à tous les niveaux
Améliorer le DPE de son logement, c’est bien plus qu’une obligation réglementaire. C’est l’occasion de réduire ses factures, de gagner en confort au quotidien et de valoriser son patrimoine. En anticipant dès aujourd’hui, vous évitez les contraintes légales de demain tout en donnant une nouvelle vie à votre maison.
Avec Mister Toiture, chaque étape devient plus simple : un diagnostic clair, des solutions adaptées et un accompagnement de proximité pour avancer sereinement. Grâce à nos garanties solides et à notre expertise en rénovation énergétique, vous êtes certain de faire les bons choix.
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FAQ – Comment améliorer son DPE ?
Une mauvaise isolation, un système de chauffage ancien et énergivore, ou encore une absence de ventilation efficace font baisser le classement énergétique.
L’isolation des combles, le remplacement des fenêtres et l’installation d’une pompe à chaleur sont parmi les solutions les plus efficaces pour gagner des classes DPE.
Oui, certains gestes comme la pose de thermostats programmables, l’installation de robinets thermostatiques ou le passage à l’éclairage LED peuvent déjà contribuer à améliorer la performance énergétique.
Le budget varie fortement : entre 20 000 et 60 000 € pour une rénovation globale. En revanche, certains gestes isolés (ex. isolation des combles) peuvent coûter seulement quelques milliers d’euros.
Vous pouvez bénéficier de MaPrimeRénov’, des primes CEE, de l’éco-prêt à taux zéro, de la TVA réduite à 5,5 % ainsi que d’aides locales pour réduire le coût de vos travaux.
Non. Depuis 2025, les logements classés G ne peuvent plus être loués. L’interdiction s’appliquera aux classes F en 2028, puis aux classes E en 2034.
Le plus sûr est de passer par un professionnel qualifié RGE pour vos travaux. Mister Toiture vous accompagne avec un diagnostic personnalisé et des solutions adaptées à votre logement.
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