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FAQ

Comment vendre une passoire thermique ?

Avec le durcissement des réglementations énergétiques, les passoires thermiques — ces logements classés F ou G au DPE — sont devenues un vrai casse-tête pour leurs propriétaires. Difficiles à louer, souvent dévalorisées sur le marché, elles suscitent désormais méfiance et négociations serrées. Pourtant, tout n’est pas perdu ! Bien préparée et présentée, une passoire thermique peut encore trouver preneur, sans sacrifier sa valeur.

Dans cet article, on vous explique comment vendre un bien énergivore efficacement, en limitant la décote et en tirant parti des bons leviers : diagnostic précis, valorisation du potentiel, aides à la rénovation et stratégie de mise en vente.

Souvenez-vous : vendre une passoire thermique, c’est avant tout une question de méthode, de transparence et de valorisation. Et avec les bons réflexes, vous pouvez transformer une contrainte en véritable opportunité.

Comprendre ce qu’est une passoire thermique et ses conséquences sur la vente

Qu’est-ce qu’un logement énergivore ?

Une passoire thermique désigne un logement dont la performance énergétique est particulièrement faible. Concrètement, il s’agit d’un bien classé F ou G sur le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Ces logements consomment beaucoup d’énergie pour le chauffage, la production d’eau chaude ou la ventilation, en raison d’une mauvaise isolation ou d’équipements vétustes.

Les conséquences sont doubles : un inconfort thermique quotidien pour les occupants et des factures énergétiques élevées. Dans le cadre de la loi Climat & Résilience, ces logements font désormais l’objet d’un encadrement strict. Progressivement, leur mise en location est interdite, poussant de nombreux propriétaires à envisager la vente.

Quel impact sur le prix et l’attractivité du bien ?

Le DPE influence désormais fortement la valeur d’un logement. Selon plusieurs études immobilières, un bien classé F ou G peut subir une décote moyenne de 5 à 15 %, parfois plus dans les zones où l’offre dépasse la demande. Les acquéreurs sont plus attentifs à la performance énergétique et n’hésitent pas à négocier pour compenser le coût des travaux à prévoir.

Cependant, cette baisse de valeur n’est pas une fatalité. Dans les zones tendues (grandes villes ou quartiers recherchés), la localisation et les prestations du logement peuvent encore contrebalancer un mauvais DPE. L’enjeu, pour le vendeur, est donc de comprendre son diagnostic, d’en analyser les faiblesses et de préparer une stratégie de valorisation adaptée.

Vendre une passoire thermique ne se résume pas à accepter une baisse de prix : c’est une démarche stratégique, basée sur la transparence, l’accompagnement et la mise en avant du potentiel réel du bien.

Vérifier et comprendre son DPE avant la mise en vente

Faire auditer son logement

Avant toute mise en vente, il est essentiel de vérifier la validité de votre DPE et, si besoin, de le refaire. Ce document est le premier indicateur que regardent les acheteurs, car il reflète directement la performance énergétique du bien et les travaux potentiels à prévoir. Un DPE précis et à jour renforce la crédibilité du vendeur et évite les mauvaises surprises au moment de la négociation.

Pour les logements classés F ou G, un audit énergétique est désormais obligatoire. Réalisé par un professionnel certifié, cet audit va au-delà du simple diagnostic : il identifie les principales déperditions de chaleur, évalue les scénarios de rénovation possibles et estime le coût global des travaux. Présenter cet audit lors des visites, c’est offrir une base solide et transparente aux futurs acheteurs — un vrai gage de sérieux.

Identifier les points faibles et axes d’amélioration

Une fois le DPE et l’audit obtenus, prenez le temps d’analyser les résultats. L’objectif ? Comprendre où se situent les pertes d’énergie et quelles actions seraient les plus efficaces pour améliorer la note.

Les principaux leviers d’amélioration concernent généralement :

  • L’isolation des combles, des murs et du plancher bas, responsables d’une grande partie des déperditions thermiques.

  • Le remplacement du système de chauffage, notamment les chaudières au fioul ou au gaz, par une pompe à chaleur ou une chaudière à granulés plus performante.

  • La ventilation du logement, souvent sous-estimée, qui joue pourtant un rôle clé dans le confort et la qualité de l’air intérieur.

Même sans entreprendre ces travaux, montrer que vous maîtrisez les besoins énergétiques du bien permet de mieux répondre aux questions des acheteurs. Vous pouvez ainsi présenter des devis, expliquer les économies d’énergie potentielles ou encore évoquer les aides disponibles pour rassurer et orienter les visiteurs.

En résumé : un DPE clair et bien interprété, c’est la première étape pour vendre en toute transparence et limiter la négociation à la baisse.

Valoriser les atouts du bien malgré un DPE défavorable

Miser sur la localisation et le potentiel du logement

Même si la performance énergétique n’est pas optimale, certains atouts peuvent largement compenser ce point faible. La localisation reste un critère déterminant pour la plupart des acheteurs : proximité des transports, des écoles, d’un centre-ville ou d’un cadre verdoyant… Ces éléments pèsent lourd dans la décision d’achat.
Mettez en avant ce que votre bien a de rare ou recherché : une belle exposition, un extérieur agréable, un quartier calme ou une vue dégagée. Ces détails renforcent la valeur perçue du bien et atténuent l’impact d’un DPE peu flatteur.

Proposer une vision du bien après rénovation

Pour aider les visiteurs à se projeter, valorisez le potentiel du logement après amélioration énergétique. Présentez des devis clairs, des plans de rénovation, voire des simulations de consommation réduite après travaux. Cette approche concrète rassure les acheteurs et leur montre que les défauts actuels peuvent être corrigés facilement.

Une astuce efficace consiste à montrer les économies réalisables : “Après isolation et changement du système de chauffage, les factures peuvent baisser de 30 à 50 %”. En chiffrant les bénéfices futurs, vous transformez un point faible en opportunité d’investissement.

Communiquer sur les aides financières disponibles

Beaucoup d’acquéreurs ignorent encore les aides à la rénovation énergétique accessibles en France. En tant que vendeur, évoquer ces dispositifs peut clairement faire pencher la balance.
Citez notamment :

  • MaPrimeRénov’, accessible à tous les propriétaires selon leurs revenus et le type de travaux ;

  • Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), qui permettent de financer une partie des rénovations ;

  • L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ), utile pour étaler le coût des travaux dans le temps ;

  • Les aides locales, proposées par certaines régions ou collectivités pour encourager la rénovation énergétique.

Présenter ces leviers de financement, c’est montrer que la rénovation est à portée de main et que l’achat reste économiquement viable. En d’autres termes, vous redonnez de la valeur à votre bien sans avoir à le rénover vous-même.

Préparer la vente avec une stratégie claire

Adapter son prix de vente en fonction du marché et du DPE

La fixation du prix est une étape cruciale pour vendre une passoire thermique sans trop y perdre. Commencez par étudier le marché local : comparez votre bien à des logements similaires vendus récemment, en tenant compte de leur classe énergétique. Cela vous aidera à déterminer une fourchette réaliste, sans brader votre bien.

Ne sous-estimez pas le pouvoir de la justification chiffrée : si vous disposez d’un audit, de devis précis et d’estimations d’économies d’énergie, vous pouvez argumenter votre prix et éviter les négociations trop agressives. L’objectif n’est pas de cacher la faiblesse énergétique, mais de montrer qu’elle est compensée par d’autres atouts : emplacement, volumes, charme ou potentiel de rénovation.

Mieux vaut afficher un prix cohérent dès le départ que de devoir revoir son annonce à la baisse après plusieurs semaines sans visite. Un prix trop bas peut aussi susciter la méfiance : l’équilibre est donc essentiel.

Soigner la présentation du bien

Une passoire thermique bien présentée peut séduire autant qu’un bien performant sur le plan énergétique. C’est là que le home staging entre en jeu. Cette technique consiste à valoriser le bien avec des aménagements simples et peu coûteux pour provoquer le “coup de cœur”.

Quelques gestes suffisent :

  • Désencombrer et réorganiser les espaces pour mettre en avant les volumes.

  • Repeindre les murs avec des couleurs neutres et lumineuses.

  • Mettre en scène les pièces à vivre avec du mobilier épuré.

  • Optimiser la luminosité naturelle et ajouter un éclairage doux.

Le but est de permettre aux visiteurs de se projeter facilement. Un logement propre, bien rangé et agréable à visiter peut faire oublier une note DPE défavorable, surtout si le reste de la présentation est irréprochable.

Mettre en avant la transparence et la confiance

Aujourd’hui, les acheteurs recherchent avant tout de la clarté. Présenter un DPE complet, des devis de rénovation et les aides disponibles montre que vous êtes un vendeur sérieux et honnête. Cette transparence crée un climat de confiance et favorise une négociation équilibrée.

N’hésitez pas à préparer un dossier de vente clair et structuré, avec :

  • le DPE et, si nécessaire, l’audit énergétique ;

  • les factures d’entretien ou d’amélioration déjà réalisées ;

  • des estimations ou simulations de travaux.

Ce travail en amont montre que vous maîtrisez le sujet et que vous avez anticipé les questions des acheteurs. Un argument de taille pour sécuriser la transaction et inspirer confiance.

Alternatives et leviers complémentaires pour vendre plus facilement

Réaliser quelques travaux ciblés avant la vente

Si vous souhaitez optimiser la valeur de votre bien, il peut être judicieux d’investir dans quelques travaux de rénovation énergétique ciblés avant la mise en vente. L’objectif n’est pas de tout refaire, mais de corriger les points les plus pénalisants du DPE à moindre coût.

Parmi les interventions les plus efficaces :

  • L’isolation des combles perdus, souvent responsable de 25 à 30 % des pertes de chaleur ;

  • Le remplacement d’un système de chauffage obsolète (fioul, convecteurs électriques) par une pompe à chaleur ou une chaudière plus performante ;

  • La pose de menuiseries à double vitrage pour réduire les déperditions thermiques ;

  • L’installation d’une VMC pour améliorer la qualité de l’air et éviter l’humidité.

Ces travaux, bien que modestes, peuvent suffire à faire gagner une classe énergétique à votre logement et ainsi limiter la décote. De plus, ils sont souvent éligibles à des aides financières (MaPrimeRénov’, CEE, éco-PTZ, etc.), ce qui en réduit considérablement le coût réel.

Une petite amélioration du DPE peut parfois se traduire par plusieurs milliers d’euros récupérés à la revente — un investissement malin pour vendre plus vite et mieux.

Envisager la vente à un professionnel ou un investisseur

Autre option : s’adresser à un acheteur professionnel (marchand de biens, société d’investissement, plateforme de rachat immobilier). Ces acteurs achètent les logements “dans leur jus”, sans exiger de travaux, et s’occupent eux-mêmes de la rénovation.

Les avantages sont nombreux :

  • Vente rapide, sans attendre de longues négociations ni réaliser de travaux ;

  • Procédure simplifiée, avec un accompagnement administratif et financier ;

  • Moins de stress et de démarches pour le propriétaire.

Bien sûr, le prix sera souvent inférieur à celui du marché, mais cette solution peut s’avérer idéale si vous souhaitez vendre rapidement ou éviter de financer des rénovations lourdes.

Enfin, certains investisseurs locatifs recherchent activement ce type de biens à rénover pour profiter des aides à la rénovation et des dispositifs fiscaux liés à l’amélioration énergétique. Si votre logement est bien situé, cette cible peut constituer une opportunité à ne pas négliger.

Anticiper les évolutions du marché immobilier

Les nouvelles obligations à venir

Les réglementations autour de la performance énergétique ne cessent d’évoluer, et il est essentiel d’en tenir compte pour préparer sa vente. La loi Climat & Résilience prévoit une interdiction progressive de la location des logements les plus énergivores :

  • Depuis 2023, les logements classés G+ (consommation supérieure à 450 kWh/m²/an) ne peuvent plus être loués.

  • En 2025, ce sera au tour des logements classés G.

  • En 2028, les logements F seront également concernés.

Cette échéance va mécaniquement augmenter le nombre de biens énergivores mis en vente, entraînant une concurrence plus forte sur ce segment. Les acheteurs auront donc davantage de choix, et les vendeurs devront redoubler d’efforts pour se démarquer.

Anticiper ces changements, c’est comprendre que le temps joue un rôle clé : vendre dès maintenant, avant que le marché ne soit saturé, peut permettre d’obtenir un meilleur prix et de sécuriser la transaction avant les nouvelles restrictions.

Miser sur la rénovation énergétique comme levier d’avenir

L’avenir de l’immobilier passe par la rénovation énergétique. Un logement bien isolé, équipé d’un système de chauffage performant et respectueux de l’environnement, ne se contente pas d’être plus agréable à vivre : il devient aussi un actif valorisé.

En améliorant la performance énergétique de votre bien — même partiellement — vous renforcez sa valeur patrimoniale. C’est une démarche durable qui séduit autant les acheteurs soucieux d’économie d’énergie que ceux sensibles à l’écologie.

Confier l’évaluation ou les premiers travaux à un professionnel reconnu permet d’obtenir des résultats mesurables et de valoriser votre logement avec des preuves concrètes : avant/après DPE, garanties, matériaux utilisés… autant d’éléments rassurants pour un futur acquéreur.

Vendre une passoire thermique, c’est donc aussi une manière de participer activement à la transition énergétique, tout en optimisant la valeur de son bien.

Conclusion

Vendre une passoire thermique n’est pas mission impossible — à condition d’adopter la bonne approche. Un diagnostic précis, une présentation soignée et une communication transparente sont les clés pour inspirer confiance et limiter la décote.

Plutôt que de subir le classement énergétique de votre bien, transformez-le en argument de vente réfléchi : démontrez que vous avez anticipé les besoins de rénovation, informez sur les aides disponibles et valorisez les atouts uniques de votre logement. Ces éléments permettent de garder la maîtrise du prix, tout en rassurant les acheteurs sur le potentiel du bien.

Rappelez-vous que les passoires thermiques d’aujourd’hui sont les maisons rénovées et valorisées de demain. En anticipant les évolutions du marché et en vous entourant de professionnels qualifiés, vous mettez toutes les chances de votre côté pour vendre efficacement, sans y laisser trop d’argent.

Et pour aller plus loin, Mister Toiture vous accompagne à chaque étape : du diagnostic à la rénovation énergétique, nos équipes vous conseillent pour rendre votre bien plus performant, plus confortable et plus attractif sur le marché. Parce que bien vendre, c’est avant tout vendre en toute sérénité.

FAQ – Comment vendre une passoire thermique ?

Oui, c’est tout à fait possible. Aucun texte de loi n’interdit la vente d’un logement classé F ou G. Cependant, vous devrez fournir un DPE à jour et, dans certains cas, un audit énergétique. Être transparent sur l’état du bien, présenter des devis de rénovation et informer sur les aides disponibles sont des leviers essentiels pour rassurer les acheteurs et éviter une décote trop importante.

Selon les études immobilières, la décote moyenne varie de 5 à 15 %, selon la localisation et le niveau de performance énergétique. Dans les grandes villes, la perte de valeur peut être limitée grâce à la tension du marché, tandis qu’en zone rurale, les acheteurs sont plus exigeants et les négociations plus marquées.

Pas forcément. Si le bien est bien situé ou possède un fort potentiel, vous pouvez choisir de le vendre “en l’état”. Cependant, réaliser quelques travaux ciblés (comme l’isolation des combles ou le changement du système de chauffage) peut vous permettre de remonter d’une classe énergétique, d’augmenter la valeur du bien et de séduire davantage d’acheteurs.

Plusieurs dispositifs existent : MaPrimeRénov’, les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), l’éco-PTZ ou encore certaines aides locales selon votre région. Ces programmes permettent de réduire significativement le coût des travaux. Mentionner ces aides dans votre dossier de vente est un vrai plus pour convaincre les acquéreurs du potentiel de rénovation.

Pour une estimation juste et réaliste, il est conseillé de faire appel à un professionnel du bâtiment ou à un expert en rénovation énergétique. Les équipes Mister Toiture peuvent vous accompagner pour analyser votre DPE, identifier les leviers de valorisation et estimer les travaux les plus rentables avant la mise en vente.

Vous pouvez bénéficier de plusieurs dispositifs : MaPrimeRénov’ Parcours accompagné, Prime énergie (CEE), bonus sortie de passoire, TVA réduite à 5,5 % et éco-prêt à taux zéro. Ces aides peuvent financer jusqu’à 80 % du coût des travaux selon votre situation.

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